Louise Garavaque, nouvelle propriétaire du château de Calas, vend en 1865 une partie de ses terres et de ses biens pour financer l’édification d’une église paroissiale à Calas, au centre d’un hameau dont elle favorise également la réalisation. L’ouvrage, en rupture de style avec les édifices religieux existants sur la Commune, supplante l’environnement par son ampleur, la hauteur de sa nef et le décorum intérieur de son abside. La construction dure trois ans et consacre Notre-Dame de l’Assomption.
L’église de style néo-classique possède une nef centrale et deux nefs latérales, fermées par une grande façade à portail unique. Son autel majeur est une réduction de l’ancien autel de la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix-en-Provence.
L’ensemble est surmonté d’une imposante tour-clocher de 20 mètres de hauteur, percée sur chaque face et surmontée d’un campanile avec croix métallique et girouette en forme de chèvre, du nom du village, et non pas un coq, emblème généralement retenu, celui qui rappelle la première église, celle de St Pierre, celui là même qui avait renié Jésus lors de son procès par 3 fois, ces 3 reniements ponctués par les chants du coq comme le lui avait dit Jésus.
Devant l’église se dresse la statue de Laurent Imbert évêque de Corée, ayant habité Calas, au domaine de Labory, sculptée par Hippolyte Ferrat.